samedi 3 octobre 2020

Rien du tout

Source – Jeffrey Czum

C'est une période un peu bizarre. C'est la première fois que je n'ai rien à faire en Septembre : pas de rentrée scolaire, universitaire, ou à un boulot. C'est assez perturbant pour moi qui suis du genre à vouloir tout contrôler alors que bon, on sait bien qu'on ne contrôle jamais rien – mais on peut au moins se maintenir dans l'illusion. Des personnes m'ont dit que je devais profiter de cette période pour me poser, faire un peu ce que j'avais envie et voir ce que je voulais pour la suite. Garder mes antennes ouvertes sur les opportunités au lieu de fabriquer, concevoir tout un tas de plans, de stratégies pour aboutir à un objectif improbable. La psychologue du travail que j'ai revu à Pôle Emploi en fait partie. D'ailleurs, j'en ai profité pour lui demander par où je pouvais passer pour avoir gratuitement accès à une consultation psychologique parce que ça fait plusieurs années que je sais que j'en ai besoin et qu'il serait peut-être temps – tant je suis arrivée au bout de ce que je pouvais faire toute seule. Elle m'a demandé de préciser et quand je lui ai parlé de quelques uns de mes problèmes (dont certains que j'ai abordé ici, d'ailleurs) elle a écarquillé les yeux comme si elle se disait "ah oui, quand même !". Ben oui... bref. Cette période de "rien" serait bien propice à devenir une période de "beaucoup" (et de "bien").

Le problème, c'est que sans études ou sans travail je dois m'imposer un cadre toute seule. J'avais commencé à vouloir en profiter pour bosser un peu les langues étrangères, et puis la sortie d'un livre pour l'hindi que j'avais commandé a été une énième fois repoussée et, d'agacement, j'ai annulé la commande et depuis je peine à me remettre aux langues. Je voulais m'imposer un peu un cadre et des choses à faire en faisant du bénévolat dans une radio associative, mais je n'ai pas reçu de réponse à mon mail, même après qu'on m'est assurée au téléphone que j'aurais une réponse "dès que possible" ou une formule du genre qu'on dit pour être poli alors que visiblement on en a rien à battre. Ce que je trouve dommage c'est que dans mon mail je demande juste s'ils ont besoin de bénévoles. Ce n'est pas comme si je demandais un CDI 35h payé au double du smic ; ou que ça demandais beaucoup de recherches avant de me répondre. C'est un oui ou c'est un non, ça prend deux minutes ; il n'y a pas besoin de quinze jours pour répondre à ce genre de mail. C'est ce genre de choses qui me décourage. Comme le fait que beaucoup d'offres sur les sites d'emplois sont des apprentissages et qu'on ne le découvre qu'à la fin de l'annonce parce que l'employeur n'a pas jugé bon de le mettre dans son titre. Du coup, j'ai du mal à m'imposer un cadre.

Ceci dit j'ai épluché la liste des cours de la Licence d'Histoire de ma ville, j'en ai sélectionné quelques uns et je vais squater les amphis pour le plaisir. Je ne sais pas trop si c'est par pur intérêt intellectuel ou parce que je suis dans le déni de ne rien avoir à faire. C'est sans doute quelque part un peu entre les deux extrémités de la corde.

J'avais aussi décidé de reprendre le sport, pour m'occuper et aller mieux dans mon corps, mais ils ont tout refermé et j'ai commencé à me dire que s'ils fermaient un mois après la rentrée ils allaient passer leur temps à fermer-ouvrir-fermer-ouvrir et que ça ne valait pas le coût/coup. Du coup, je n'ai finalement pas pris les licences, y compris au théâtre ce qui m'emmerde un petit peu, et même beaucoup. Le seul bon point c'est que je ne suis plus attachée dans ma ville et que donc je peux chercher un petit peu partout en France.

Je sais que je dois me donner un grand coup de pied au cul pour occuper mes journées (à autre chose qu'à écrire des histoires et à lire, je veux dire (en même temps, est-ce que c'est vraiment mal ? j'ai prévu d'aller au musée, aussi)) et en même temps je me dis que j'ai bien le droit à une petite pause après ces mois (années ?) à fomenter des plans tarabiscotés et à stresser, etc. Juste une toute petite pause. Aller chez le psy m'aiderait pas mal, mais du coup je n'ose pas appeler le numéro que m'a donné la psychologue du travail. Elle m'a dit de bien insister pour pas qu'ils pensent que c'est "juste comme ça" vu qu'ils sont sans doute blindés, mais du coup ça me fait un peu peur parce que je crois que je me dis que ma situation n'étant pas une urgence elle n'est pas assez grave pour mériter un appel. Et je pense aussi que je ne vivrais pas bien qu'on me dise qu'il n'y a pas de place et comme je ne sais pas trop m'affirmer je ne saurai pas insister pour faire comprendre mon problème. Peut-être que je me dis aussi que je ne suis pas légitime pour bénéficier de ce genre de structures. En gros, c'est la flippette. Alors je me suis dit que je me laissais jusqu'à la fin du mois pour appeler.

Je suis attentiste, c'est terrible. Ou plutôt ce qui est terrible c'est que je dise que je fais une pause mais que je considère cette pause comme le fait d'être attentiste.

Je suis aussi vraiment lassée de toutes les attitudes et de tous les propos ridicules des militants radicaux (quelle que soit la cause) qui défendent la misandrie la plus crasse comme une vengeance à la misogynie, vont vous dire que vous êtes "enbyphobe" puisque vous n'êtes pas d'accord avec eux, ou vont vous bloquer de Facebook parce que vous avez osé demander la source des chiffres qu'ils publient (spoiler : non, l'espérance de vie des personnes trans n'est pas de trente ans ! ce n'est pas le sujet de l'article mais on peut en parler en commentaires si mes recherches autour de ce chiffre faux vous intéressent). Ces gens bas de plafond cherchent à diviser toujours plus. Il faut un mot pour tout, pour chaque petite minorité. J'en parlais d'ailleurs à la crémaillère d'une amie avec une personne elle-même LGBT+ qui trouvait assez bête de rajouter des mots pour tout et n'importe quoi, parce que tout le monde veut son mot. Comme quoi, il n'y a pas que les discriminants qui se posent des questions.

Ces militants radicaux cherchent à diviser, à combattre, à lutter. Ils disent qu'il faut passer outre les désaccords pour tous lutter dans le même sens parce qu'on veut la même chose mais ils attendent que vous, vous vous rangiez de leur côté puisque c'est quand même eux qui ont raison. Je suis catastrophée. Je n'ai même plus les ressources pour m'indigner. Je suis de plus en plus confortée dans l'idée que je n'aime pas parler aux militants radicaux, que je n'aime pas leurs moyens d'agir et leur système de pensée "eux contre le monde entier" et en même temps ça me trouble beaucoup parce que je tiens à garder un œil sur la manière de penser des gens avec qui je suis en désaccord (ce qui est bête dans la mesure où c'est admettre que les militants radicaux représentent leur lutte alors qu'on n'a pas besoin d'être radical pour vouloir démonter les discriminations). Bref, je m'éloigne du sujet.

Cette période de rien du tout pourrait devenir une période de beaucoup si je donnais la petite impulsion qui manque, le coup de palme pour avancer plutôt que de me laisser porter par le courant. D'un autre côté, je peux bien me laisser porter encore un peu, juste encore un peu. D'ailleurs, je pourrais aussi prendre comme un signe le fait que l'on ne réponde pas à ma proposition de bénévolat ! ;)

Comment ça va, de part chez vous ?

12 commentaires:

  1. Bonjour,

    J'ai bien aimé te lire, j'ai bien aimé ton ton. Tu es très lucide envers toi-même, on dirait. J'espère que tu réussiras à trouver un apaisement, un juste-milieu peut-être entre avoir des projets et te laisser simplement vivre. Tu dis que tu as aller squatter les amphis de ta fac, et je me demande si c'est possible d'y aller comme ça xD. Quels cours t'intéressent ?
    Je suis 100% d'accord avec toi en ce qui concerne les militants radicaux. Ils retournent tout, énoncent des choses absurdes mais y croient. Je préfère m'en tenir loin parce qu'ils ne sont pas constructifs, qu'ils seront de toute manière toujours en colère. Ça m'étonne qu'il y ait des faux chiffres, mais peut-être que ça ne devrait pas m'étonner.

    Sinon de part chez moi ça va, j'ai commencé les cours (bicursus à Sciences Po avec une licence de lettres modernes à la Sorbonne). Je travaille beaucoup beaucoup mais je réussis à courir, nager, visiter un peu Paris parfois. Les premiers examens arrivent bientôt, j'espère que l'équilibre que j'essaie de construire y survivra.
    Passe une belle journée !

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    1. Salut :)

      Haha c'est drôle que tu utilises ce mot, lucide, parce que c'est aussi ce que m'a dit un prof qui me connaît à peine x) Oui, je pense que je suis assez lucide, mais c'est à force d'entraînement (depuis le collège je m'interroge beaucoup sur le pourquoi du comment des actes, des miens et des autres mais surtout des miens, du coup on peut dire que je suis mon propre cobaye xD).
      A priori, oui c'est possible d'y aller comme ça ! Je me pointe, je m'assoie, et j'écoute en prenant tout plein de notes comme une vraie étudiante et les profs n'y voient que du feu ! Je vais en cours d'Histoire de l'Égypte byzantine et romaine (je devrais y être là mais il n'y avait personne dans la salle alors je crois qu'ils ont changé de salle mais c'était pas marqué sur les panneaux du secrétariat... à investiguer !), cours d'Histoire médiavale : Constantinople entre le VIIIème et le XIIème siècle, et cours d'Histoire romaine, les structures de la république :) J'avais aussi pensé aller à Histoire romaine d'Auguste à Néron mais ça en chevauchait un autre. Et le cours de "sport, outil médiatique" en STAPS tombait à un horaire vraiment relou donc je n'y suis pas allée. Il y a déjà un cours du second semestre qui me fait bien de l’œil (sur l'Histoire carcérale à l'époque contemporaine (donc après 1789).
      En fait, ce chiffre est issu d'un saut intellectuel improbable. Ils ont pris les femmes trans assassinées (plutôt en Amérique Latine) sur une année (ça varie selon les études mais c'est autour de 2015) et ont calculé la moyenne de l'âge qu'elles avaient au moment du meurtre. 35 ans. Et de là ils te disent que l'espérance de vie des personnes trans est de 35 ans. Whaaaat ? Déjà le saut intellectuel est tellement énorme qu'il faut des bottes de 7 lieues pour le faire ! Ensuite, les victimes de meurtres en population générale sont jeunes. Je crois que la moyenne (toujours Amérique Latine, j'imagine puisque j'ai lu ça sur un média en espagnol) est à 44 ans et plus de la moitié ont été assassinés, toujours en population générale, à 29 ans. Autrement dit, que les femmes trans soient assassinées à une moyenne de 35 ans n'est absolument pas choquant. Et le pire, c'est que ce chiffre dit comme ça risque de faire peur aux personnes trans, et de les faire voir par les autres comme une catégorie de population un peu folklorique : on fait mieux dans la lutte contre les discriminations !

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    2. Non, ça ne devrait pas t'étonner qu'il y ait de faux chiffres. En fait, les chiffres seuls ne veulent absolument rien dire. À chaque fois que tu vois un chiffre, une statistique, pose-toi des questions (surtout quand c'est des énormités comme ça !). Ce qu'il faut savoir c'est : QUI (qui publie, quel organisme, qui a fait les calcules), QUAND (en 1870 ??), OU (en lisant ce fameux chiffre je me suis dit "même si c'est vrai, c'est pas en France" et j'avais misé sur USA ou quelque part en Amérique Latine et paf ! vois comme je suis maligne ! ;P), COMMENT (comment diantre les calculs ont-ils étaient faits), et surtout, surtout, surtout : POURQUOI (dans quel but ces gens, quels qu'ils soient, mettent-ils ces chiffres en avant). Une fois que tu peux répondre à ça, tu peux démonter à peu près quasiment n'importe quoi et t'intéresser aux choses vraiment intéressantes (toujours avec ce même exemple on se rend compte qu'effectivement les femmes trans sont un public en difficulté en Amérique Latine, parce qu'elles sont souvent rejetées par leur famille très jeune, finissent à la rue comme prostituées, ou mettent leur santé en danger par exemple en s'injectant du silicone pour avoir des seins (ce qui leur permet d'avoir plus facilement des clients) et donc ce mode de vie induit aussi une insécurité parce que tu te retrouves à dormir dehors, etc. et finalement c'est ce parcours de vie qui est bien plus intéressant pour prendre des mesures et aider ces personnes que de sortir une punchline bidon !)
      Donc ce n'est pas que les chiffres sont faux (enfin, ça arrive) mais ils sont surtout interprétés d'une manière qui arrange la personne qui te le met sous le nez, surtout dans les milieux militants radicaux où le but est de faire "ouvrir les yeux" aux gens et de tenter de les choquer. Le problème, c'est que le saut intellectuel est hallucinant et que si tu oses demander la source et mettre en garde contre l'interprétation, la personne ne veut pas discuter et te bloque xD Le pire, c'est que presque trente personnes ont aimé le post sans se poser de questions ! C'est hallucinant ! Et comme ils se méfient des journalistes, si tu oses demander la source en disant que tu raisonnes en journaliste, ben... t'es mal barrée !

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    3. Ouah la vache ! C'est pour ça qu'on te voit pas beaucoup par ici ! Ça se passe bien ? Les horaires sont prévus pour se caler, y a pas de chevauchement au moins ?
      Le plus important c'est effectivement de garder un équilibre et de ne pas se perdre dans l'idée de produire produire produire, être performant, etc.
      Ça va Paris ? pas trop élitistes tes petits camarades ? Parce que j'ai des anecdotes qui font flipper sur les Parigots x)

      Belle journée à toi aussi !

      P.-S. : désolée pour le pavé, c'était tellement long que Blogger a pas voulu que je mette tout dans un seul commentaire x)

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    4. J'adore ta giga-réponse haha !
      Je suis peut-être un peu comme toi du point de vue de la lucidité parce que j'essaie de connaître mes réelles motivations, de ne pas me mentir à moi-même. Je m'analyse beaucoup. Aussi, j'aime réfléchir aux points d'inflexion minuscules qui nous font basculer d'un état d'esprit à un autre, ou qui font passer une situation à une autre, par ex quand on commence à être ami avec quelqu'un.

      Je trouve ça trop bien ! Si j'avais plus de temps j'aimerais assister aux cours d'histoire de mes camarades du bicursus histoire, mais je n'ai pas le temps haha. Je découvre des extraits de livres d'histoire, parce qu'on doit les lire pour les cours, et ça me donne envie d'en lire (là on bosse sur le XIXe siècle, mon siècle préféré je pense, mais j'ai aussi appris plein de choses sur l'histoire de la Grèce en culture antique).

      Les chiffres donnés sont totalement transformés ! Je suis bien consciente de l'ambivalence des chiffres, qui sont extrêmement manipulables mais influencent malgré tout beaucoup la politique. Je trouve ça assez écœurant, souvent, on établit des liens de causalité là où il n'y en a pas, on omet toute une partie de l'étude qui a donné le chiffre. C'est comme les slogans réducteurs, c'est très facile de donner un chiffre faux mais qui va malgré tout influencer les esprits.
      Je commente moins mais je lis tous tes articles avec application :)
      Ça se passe super bien, les cours sont très très intéressants même si c'est super exigeant et que j'ai du mal à connaître les attentes (on saura mieux après les premiers "demi-partiels" (appelés galops), en novembre. Non ça ne se chevauche pas, heureusement ! J'ai deux jours réservés à la Sorbonne. Mais bon je n'ai pour l'instant eu cours à Sciences Po qu'en distanciel, car le campus a momentanément fermé, et cette semaine ça réouvre mais on n'a que 6h (les TD) en présentiel.
      Oui je ne trouve pas Paris si inhumaine depuis que j'y vis, peut-être parce que j'y ai un foyer (au sens propre haha pcq je vis en foyer !). Je me balade, j'aime bien certains coins mais généralement pas les plus réputés. Et non pas du tout (étonnement ?) ! Les gens sont super sympas, bien sûr il y en a quelques uns qui ont très confiance en eux mais je parle avec des personnes très bien, intéressantes, avec qui on peut avoir de vraies conversations. Certains réfléchissent beaucoup, on a les mêmes centres d'intérêt donc c'est cool ! Même si bien sûr je ne les connais pas bcp, puisque les cours sont surtout en visio. Mais les gens dans mon foyer sont extrêmement sympas, la vie là-bas est la vie rêvée dans un foyer (comme dans les films ! on fait de la musique, des ateliers d'éloquence, on discute et rit beaucoup).
      Quel genre d'anecdotes as-tu, sinon ? ;)

      Voilà, je t'envoie un pavé !

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    5. Je trouve ça super sain de réfléchir sur soi-même ! Je ne me suis jamais concentrée particulièrement sur les points d'inflexion mais c'est une piste intéressante !!

      Au XIXème il se passe plein de trucs, de retournements de situations, etc., c'est une période intéressante ! (bon, je dis ça, mais la contempo c'est vraiment pas mon époque préférée, et toutes les périodes sont intéressantes xD). J'ai pas trop les noms d'historiens incontournables en tête pour la période, mais les manuels quadriges de chez PUF sont bien fait. Il doit y en avoir un qui s'appelle "La France contemporaine" et qui balaye toute la période, c'est un bon début pour après creuser vers ce qui t'intéresse le plus (quand t'auras le temps, du coup xP).

      Oui, tout à fait, et en plus la plupart des gens ne va pas vérifier parce que ça contribue à valider leur vision du monde et la légitimité du rôle auquel elles se sont astreintes, du coup elles préfères partager en partant du principe que c'est vrai, plutôt que de se "mettre en danger" en allant farfouiller puis alors en plus là pour le coup j'ai presque rien trouvé en français, j'ai dû aller chercher en espagnol.

      Haha c'est gentil :) Lectrice sous-marin, alors ! :P

      C'est super ! Moi j'ai besoin de mon espace, je pense que j'aurais pas réussi à vivre en foyer sur le long-terme x)
      Oh ben du genre une fille qui vient d'un milieu modeste à Dijon et se retrouve dans une grande école à Paris. Le prof demande qui a déjà travaillé pendant ses études. Dans l'amphi plusieurs mains se lèvent. Le prof demande où ils ont travaillé. Et là, l'amie d'une camarade de promo se retrouve à dire, au milieu de tous ces gens qui ont bossé pour des grands PDG, des ministères, etc., qu'elle a travaillé dans la supérette en bas de chez elle pour payer ses études. Éclat de rire général dans la salle ; elle s'est pas fait un seul ami pendant 3 ans !

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    6. Au vu des cours que tu aimerais suivre, tu aimes l'Antiquité. Et oui, j'ai trouvé à la bibliothèque deux bouquins sur le 16e-18e (L'Europe et le monde, et Le XVIIIe siècle), ils sont géniaux parce qu'ils disent vraiment comment les gens vivaient, c'est juste dommage que je n'aie pas le temps de les lire puisque je dois me concentrer sur les livres d'histoire du XIXe (en "bonus", mais je veux approfondir le cours).
      Non là ce n'est pas du tout comme ça, il y a bien sûr des élèves fana de politique mais la plupart n'ont pas réellement fait de choses,se contentant de s'informer, de débattre etc., et ils ne sont pas imbus d'eux -même (ou alors je n'ai pas rencontré de gens comme ça alors que j'ai rencontré des centaines de gens).

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    7. Oui, là je suis en train de lire un bouquin sur la Mésopotamie ! Je pense que c'est pas loin de ma période préférée mais ça dépend des peuples (j'aime pas la Grèce antique xD) et j'adore le siècle de Louis XIV ! Après il y a aussi des endroits du monde où Antiquité, Moyen-âge, époque moderne etc. ça ne veut rien dire. Par exemple c'est le cas dans l'Amérique latine précolombienne (Incas, Mays, Olmèques, Moche, etc.) que j'aime aussi beaucoup ! Mais ce que je préfère c'est quand même l'Égypte antique (même si paradoxalement je connais très peu de choses). En fait, j'aime bien l'Antiquité parce que les gars étaient complètement frappadingues !
      C'est toujours un bon choix d'approfondir le cours !
      C'est super si ça se passe bien en tout cas !

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  2. Je peux tout à fait imaginer le sentiment de vide que tu peux ressentir, et l'envie de faire quelque chose de "bien" pendant ce temps, et de ne quand même pas tout à fait réussir à faire ce que tu voudrais...

    Et je comprends tout à fait le sentiment de n'être pas légitime, je l'ai constamment pour tout, j'ai toujours l'impression que mes problèmes sont moins graves que ceux des autres... mais si tu sens que tu as besoin d'aller voir un psy, vas-y, fonce, tu y a droit et ça te fera sûrement du bien.

    L'idée d'aller squatter les amphi de l'université est géniale ;) Le bénévolat est aussi une chouette idée, j'espère qu'ils te répondront, ou que tu trouveras l'occasion d'en faire ailleurs. Tu te sentiras utile, et ce sera bien pour ton CV ;)

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    1. J'y ai droit mais je me dis "si je passe devant quelqu'un qui a plus besoin ?". On est que le 5, j'ai dit que j'appellerai avant la fin du mois, j'ai encore un peu de temps x)

      Pour le moment, 0 réponse... j'avais prévu d'appeler aujourd'hui pour demander mais j'ai zappé...

      Et toi, ça avance ton mémoire ? ;)

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  3. On peut être destabilisé par l'apparent vide de notre vie et pourtant, on "fait" rarement "rien". On lit, on cuisine, on prend soin de soi,on se balade.... Et c'est chouette, la slow life.

    C'est aussi l'occasion de prendre soin de sa santé psychique. Tu as tout à fait raison. Autant faire le ménage un peu partout ;) Si tu as besoin d'info, contacte moi !

    A bientôt,
    Line de https://la-parenthese-psy.com/

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    1. C'est vrai que l'expression de "rien faire" est en elle-même paradoxale !

      À bientôt ! :)

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