dimanche 29 août 2021

Journal d'écriture, Roman 2, n°2

Source – Mikhail Nilov
C'est toujours un carnage mais au moins, maintenant, je sais ce qui a cloché (oui, alors que j'ai entamé ce matin mon avant-dernier chapitre, il était peut-être temps !).

Je pense en fait que c'est un ensemble de choses, mais le fait de m'être imposé un quota minimum de mots journaliers m'a pas mal bloquée, en fin de compte, parce que je pense que j'étais pas mal incertaine ou stressée de savoir si l'histoire allait rentrer dans le truc, sans compter les trous dans ma frise, pour pas dépasser trop et mettre plus de trois mois à écrire le premier jet, et du coup au début j'ai beaucoup sauté d'une scène à l'autre sans mettre les détails qui donnent en fait du relief à une histoire. Maintenant que je suis à la fin et que je sais que ça va rentrer, je maîtrise mieux le truc. Une autre chose qui me fait dire que les quotas c'est vraiment pas pour moi c'est que ce matin je me suis dit : "ma p'tite Énir, laisse tomber, écris juste et si t'écris 500 mots ben tant pis, hein", et ça m'a libérée, en fait. Du coup j'ai écrit 4 000 mots. Donc je suis quand même contente d'avoir tenté le quota et d'avoir fait cette expérience parce que ça me permet de me connaître mieux, mais très clairement : plus jamais.

Mais il n'y a quand même pas que ça.

Vous vous souvenez je vous ai parlé plusieurs fois du fait qu'en parallèle des romans j'ai aussi des projets exploratoire/exutoire pas sérieux dans lesquels je testes des trucs et qui me permettent aussi de me libérer psychologiquement. Eh bien en fait, Roman 2 est issu de ça. Je n'en avais pas conscience en 2017 quand j'ai commencé à écrire, mais le texte était destiné à sans doute devenir ce genre de texte un peu nul. En tout cas, je retrouve dans mon histoire tous les marqueurs habituellement présents dans mes projets pas sérieux : la thématique du corps couvert de cicatrices qui ferait que le personnage est rejeté, la thématique de la confiance en les autres, des personnages assez archétypaux dans leurs caractères, une fille un peu paumée et un garçon qui la "sauve" en lui faisant comprendre qu'il l'aime comme elle est, une histoire d'amour, d'ailleurs, et puis des personnages principaux de mon âge, un personnage étranger, qui n'est pas dans son pays d'origine ou a une origine étrangère… Tout ça était absent de Roman 1 et sera absent de Roman 3 et par contre se retrouve toujours, ou presque, en ces termes et dans ces quantités, dans les projets pas sérieux. On pourrait se dire que ça ne change pas grand-chose mais en fait, si, ça en change beaucoup.

L'écriture de mes projets exutoire/exploratoire n'est pas la même. Elle est plus simple et aussi plus dans l'énumération ("il se passe ça, puis ça, puis ça"), avec des dialogues partout. Les thématiques traitées et la manière de les traiter, un peu "trop", en fait clairement du Young Adult et pas de la fantasy adulte. La fonction psychologique pour moi est aussi différente. Dans un projet exploratoire/exutoire je me lâche, je symbolise ou pas, je pose des inquiétudes, c'est comme une thérapie chez un psy, et j'ai remarqué à quel point ça me fait du bien d'écrire certaines scènes, comme je me sens plus stable après. Alors que les romans, même si j'y suis liée psychologiquement et que j'y mets de moi, restent collés au principe de raconter une histoire à d'autres gens. Du coup, les deux types de textes sont super différents et ça demande un vrai travail d'adaptation. Quand je me suis lancée dans l'écriture pour moi le défi conscient était de caser une histoire d'amour alors que je suis jamais tombée amoureuse et que donc c'est un peu compliqué. Mais en fait, le vrai défi, c'est de faire un travail d'adaptation : de maîtriser ce que je mets dans l'histoire pour que ça ne déborde pas en exutoire, que ça reste dans les lignes.

Un autre problème aussi c'est que pour écrire je m'appuie beaucoup sur mon inconscient. La nuit quand je me réveille, je profite de l'état d'entre-deux pour mettre mes pensées sur les rails de mon roman et laisser mon esprit dérouler tout seul. Mais en ce moment je dors mal, quand je me réveille je suis très lucide très vite et j'ai du mal à me rendormir. Du coup je ne peux pas utiliser ça, et je me retrouve à réfléchir consciemment à ce que je vais écrire, ce qui est très perturbant pour moi, à vrai dire.

Au début, j'étais aussi beaucoup collée au souvenir que j'avais de Roman 1 (et aussi de Ayesha, comme l'influence est assez forte) et je me demandais beaucoup : "comment j'avais fait dans Roman 1 ?" alors que… on s'en fiche. J'écris une nouvelle histoire, avec de nouveaux personnages, un nouveau rythme. Donc ce qui a été fait avant, par moi ou par les autres, on en a rien à cirer.

Je suis troublée aussi par le fait que mon univers est très marqué par une seule région du monde alors que mon univers précédent et le suivant auront des influences beaucoup plus riches. Je crois que c'est aussi un trait des exploratoires/exutoires, quand j'y pense.

Mon cerveau a aussi décidé de changer tout seul la fin en plein milieu de la rédaction x) Mon personnage principal devait mourir, et finalement mon petit vélo intérieur a tout fait pour la sauver et je me suis demandé si la tuer avait vraiment du sens. En fait, je pensais que c'était la fin logique, nécessaire, inéluctable. Mais en fait, une fin a aussi rapport à ce que l'on veut donner comme message, et pas seulement à la logique des personnages. Je crois que dans une chronique littéraire je vous avais dit que je pense qu'un auteur peut faire gober n'importe quoi à ses lecteurs si c'est bien fait. Donc il ne tient qu'à moi de sauver mon personnage principal. En fait, cette histoire, par son origine exutoire/exploratoire, m'est tellement liée que je lui ai collé mon pessimisme naturel. Mais en fait je n'en ai plus envie. Je n'ai pas envie de raconter une histoire fataliste et triste. Je veux du bonheur, des sourires et de l'amour, donc la fin sera heureuse, avec de l'espoir et de l'optimisme, voilà ! Surtout que faire une fin triste aurait un peu trahi l'origine de l'histoire vu que toutes mes histoires exploratoire/exutoire terminent bien !

Là, j'arrive à la fin, que je maîtrise mieux que le reste maintenant que je suis libérée de tout ce qui me gênait jusqu'à présent ou à peu près. Mais je sais que le début et une grosse partie du milieu va demander beaucoup de corrections et je pense même faire une première relecture destinée à ajouter les détails-à-reliefs pas mis jusque-là parce que mon cerveau était bloqué.

Ça s'annonce ardu mais je vais m'en sortir !

Pour le point statistique : j'ai plus de 20 000 mots d'avance sur le programme donc ma foi tout va bien dans le meilleur des monde, mais enfin j'aurais préféré écrire mieux dès le début plutôt que d'avoir l'impression de faire des trucs tout nuls…

Et de par chez vous, comment avancent vos projets ?

samedi 21 août 2021

L'esprit ample

Source – Julia Volk
Il y a à peu près un an et demi – je pense que c'était en mars 2020 parce que j'étais encore dans ma ville de stage mais je me souviens avoir mis du temps à le finir parce que je lisais peu à ce moment-là donc j'ai dû le commencer avant, surtout que ça m'a servi pour la conduite – j'ai lu Le Traité des Cinq Roues, et autres textes ; l'œuvre complète du samouraï Miyamoto Musashi dont une partie traduite en français pour la première fois. En fait, c'est un ensemble de textes d'apprentissage destinés aux jeunes aspirants samouraïs. Apparemment, c'est aussi un texte utilisé par les préparateurs mentaux. Je pense que je le relirais un jour, mais dans tous les cas certains passages m'ont beaucoup marquée. Dans le deuxième rouleau du Traité des cinq roues, il écrit :

« Votre esprit doit être ample et déterminé, sans tension ni désinvolture excessives. Il doit rester centré et se mouvoir rapidement, librement, sans jamais s'arrêter, afin de ne pas rester figé lorsque la situation change. » – Miyamoto Musashi, Le Traité des Cinq Roues, traduction en français : Laurence Seguin, Synchroniques éditions, 2019.

Ça m'a beaucoup marquée parce que j'avais déjà pas mal de déboires avec la conduite, dont l'impression de ne pas "voir", de ne pas savoir réagir, ou de regarder un écran de jeu vidéo ; et d'avoir du mal à me concentrer parce que mes pensées partaient dans tous les sens. Donc j'avais appris cette phrase par cœur et j'essayais de me la répéter pour "étendre mon esprit". Puis à un moment donné j'ai laissé cette phrase de côté, je ne l'ai plus su par cœur mais je n'ai jamais oublié le message. Ni le début : votre esprit doit être ample. Absolument tout ce que je ne suis pas : ample, spontanée, rapide, libre.

Après les Jeux Olympiques, Netflix a sorti Shaman King, la nouvelle adaptation du manga, pour fêter les vingt ans. Je suis redevenue une vraie gamine ! J'avais déjà vu les épisodes en streaming illégal (pas bien, mais comme je les ai aussi regardés par la voie légale, ils n'ont pas perdus une spectatrice ! :P) mais la traduction des pros était parfois un peu plus précise. Notamment lors d'une discussion entre Yoh – le héros – et son fantôme gardien/esprit allié. Et Yoh dit que "tout ira bien". Ce n'est pas de la naïveté ni de la désinvolture, mais juste une manière de dire que ça ne sert à rien de s'inquiéter de ce qu'il peut se passer puisque ce n'est pas encore là. Et le fantôme enchérit en disant que, quand on essaye de tout prévoir, on se retrouve incapable d'agir face à une situation imprévue. C'est tout moi !

Pendant très longtemps quand je devais appeler quelqu'un je réfléchissais à ce que j'allais dire, à la réponse, à ma réponse, à la réponse de l'autre personne encore, puis je réfléchissais au message que j'allais laisser si jamais je tombais sur la boîte vocale (pire que tout ! et je ne suis toujours pas à l'aise !). Faire un Service Civique en radio m'a soignée un peu ou du moins m'a permis de m'améliorer là-dessus parce que le téléphone on doit le décrocher un peu tout le temps. Sauf que je ne suis toujours pas spontanée : c'est juste que je répète plus vite, j'ai des automatismes pour les messages, et puis voilà.

Je ne suis pas quelqu'un de spontanée : je prévois ce qu'il va se passer et, évidemment, comme ça ne se passe jamais comme prévu, je me retrouve bien embêtée. Parfois, je veux dire quelque chose, mais je ne veux pas le balancer comme ça, alors je crée une situation qui me permette de le dire : en gros, je pousse la personne en face à me poser une question, et comme ça la scène se déroule comme prévu (ne vous avais-je pas dit que je suis un peu maniaque du contrôle sur les bords ? x'P). Là-dessus aussi je me suis pas mal améliorée et je le fais beaucoup moins qu'avant. Mais c'est toujours difficile d'aborder parfois un sujet de but en blanc. Ou si j'ai une nouvelle à donner, au lieu d'aller dans le salon exprès pour ça, je "profite" d'être venue chercher un verre de lait. Je crois que ma mère n'est pas vraiment dupe mais ça me rassure de le penser donc ne détruisez pas mes dernières illusions, siouplaît xP

Je repensais à ça hier, en répondant au mail d'une copinaute qui me demandait des nouvelles, et en lui disant que j'évitais de trop réfléchir à ce que je ferais après mon entretien de la fin du mois, si j'ai plusieurs réponses en même temps, alternance et CDI confondues, parce qu'au final ma décision dépendra du cas ; si le courant est bien passé, quelle réponse j'ai en premier, si j'ai le choix entre les postes, tout simplement… Et comme il y a trop de possibilités qui se mélangent, tout prévoir est de toute façon épuisant : voilà un exercice facile pour faire lâcher-prise à mon cerveau : tout ira bien, attends et vois ce qui te tombe dessus. Je crois que finalement je n'ai jamais été spontanée parce que je n'ai jamais cherché à l'être.

J'aime bien penser que, même si ce cas-là est un exercice facile, je ne l'aurais pas géré comme ça il y a quelques années. Ça me fait quand même plaisir de voir le chemin parcouru, même s'il m'en reste encore un peu (beaucoup) à parcourir parce qu'on arrête jamais d'apprendre. Valider mon apprentissage de l'optimisme ne ferait pas de mal, par exemple. Et aussi arrêter de toujours vouloir avoir le dernier mot dans les débats (j'apprends, pour le moment j'arrive assez bien sur internet) – ce qui revient à lâcher-prise ; la boucle est bouclée. Arriver à dire à une personne, en face et pas seulement sur les forums, "je vais souffler un coup, je te réponds plus tard". Arriver à prendre soin de moi, aussi.

C'est marrant parce que j'ai eu quelques déboires, ces derniers jours, sur le forum d'écriture. On s'est un peu pris la tête, j'ai jamais su lâcher-prise donc forcément j'en ai perdu le sommeil alors que c'est déjà pas bien folichon, mais en même temps pas autant que j'aurais pu le craindre donc je suis un peu contente de moi. Comme quoi, peut-être même que j'arriverais à obtenir le lâcher-prise ! (Bigger victory ever !) Mais d'un autre côté, une membre m'a aussi dit par message privé qu'elle me trouvait, pour résumer, un peu imbue de ma personne, comme si je savais tout mieux que tout le monde, que je ne voulais pas comprendre, me remettre en question, etc. Ça m'a fait un choc parce que, adolescente, j'étais comme ça. J'ai eu peur que tout le chemin fait jusqu'à présent ne soit que du vent. Alors j'ai demandé à une autre membre si j'avais donné cette impression, histoire de me rassurer un peu. Rassuration opérée ! (Enfin, vous me direz peut-être le contraire, vous !) Mais mine de rien ça m'a fait un peu bizarre de me prendre ces critiques en sachant que ça aurait pu être vrai, que la membre qui les a formulé n'était pas si loin de la vérité.

Du coup, je lui ai répondu sereinement, posément, comme j'ai appris à le faire, et j'ai lâché le morceau. Elle peut me voir comme elle veut, après tout.

L'esprit ample, on vous dit ! :D

Et vous ? Arrivez-vous à lâcher-prise pour vous adapter à une situation ?

samedi 14 août 2021

Apprendre l'optimisme

Source – Steve Johnson
Ces derniers temps, je me trouve plus optimiste. Déjà, je râle moins – enfin plutôt j'ai l'impression que je gueule moins mes jurons préférés (et vraiment trop vulgaires pour être réécrits ici, parce que c'est pas "scrogneugneu" (même si "scrogneugneu" est un super mot qu'on devrait dire plus souvent ! :D)). J'ai aussi l'impression que je suis plus positive d'une manière générale. Pourtant il y a un an et demi quand je vous ai écrit précisément sur mon pessimisme je le voyais comme une fatalité, ça faisait partie de ma personnalité et je ne pouvais rien y changer à part vivre avec. Et aujourd'hui, je constate certains changements.

Je ne saurais pas trop dire quand ça a commencé, mais je pense que le fait d'avoir découvert et écouté les vidéos ASMR de Samuse m'a beaucoup aidée. Samuse était un vrai petit soleil, toujours souriante, toujours positive, bienveillante, gentille… Vous allez me dire : "oui, mais Énir, se sont des vidéos, hein, on peut tous être gentil le temps d'un tournage". Certes. Mais Samuse faisait aussi des directs de quatre ou cinq heures d'affilées sur Twitch au milieu de la nuit, et pour le coup je ne pense pas qu'on puisse jouer un rôle pendant cinq heures d'affilée, pendant trois ans, sans que ça finisse par se voir. Donc Samuse était comme ça, gentille, bienveillante, lumineuse. J'avais même fini par m'inscrire sur Twitch juste pour elle, et par rejoindre son Discord. L'un des salons du Discord s'appelle "nos petites victoires". Je pense que les bourgeons de mon optimisme je les ai fait pousser là.

Il y a trois, quatre ans, quand j'étais en Service Civique, c'était la mode des "trois kiffs par jour" : trouver trois trucs cools à la fin de sa journée pour cultiver la gratitude. Autant dire qu'avec mon pessimisme indécrottable et mon niveau émotionnel instable c'était mission impossible. Puis je trouve ça bête, aussi, de se forcer à trouver trois trucs positifs dans une journée. Déjà, quand t'as passé une sale journée et que rien ne va, trouver un truc positif c'est grave relou, mais trois ! O.O Insurmontable. Du coup, j'ai vite laissé tomber cette idée saugrenue de chercher absolument du positif là où je n'en voyais pas, parce que je me retrouvais à culpabiliser de ne pas y arriver alors que les autres, eux, y arrivaient, ou à me dire que c'étaient vraiment des tout petits trucs pas du tout à la hauteur pour concurrencer la fatalité qui me tombait sur la tête. Donc vraiment, les trois kiffs par jour, non merci. Mais les petites victoires des autres, ça, en revanche !...

Lire ces petites victoires un peu tous les jours c'est vraiment super motivant ! Il y a des toutes petites choses toutes bêtes et des choses carrément grandes ! Du coup, ça m'a donné envie de partager aussi des petites victoires pour participer à cette grande opération de positivité ! J'ai aussi commencé à suivre le fil des points positifs du jour sur le forum d'écriture dont je suis membre. Je crois que les vidéos de Samuse et les petites victoires ont commencé à saper mon pessimisme…

Je m'en suis rendue compte à l'annonce de la mort de Samuse, d'ailleurs, je pense, quand j'ai réalisé tout ce que je tirais de ses vidéos et de son énergie !

L'autre grande source de mon apprentissage de l'optimisme, c'est l'écriture, je pense. Déjà, elle répond à à une bonne partie de mes besoins fondamentaux d'être humain (que je mentionne au détour de cet article), et écrire, relire, corriger Roman 1 m'a aussi permis de voir que je suis capable de terminer quelque chose, de le réussir, de faire un truc qui me plaît et est susceptible de plaire aux autres. Même si je doute encore sur Roman 2, même si ma recherche de maison d'édition pour Roman 1 est très loin d'être terminée, écrire m'a quand même permis de réaliser quelque chose. Et puis aussi en parallèle des romans j'écris mes histoires exutoire/exploratoires et j'en ai terminé deux, actuellement (sur une dizaine de commencées, à peu près). Ça se termine toujours bien, et sans doute qu'amener mes personnages à arranger les choses m'a aussi aidée, d'une certaine manière !

Je ne pense pas que je puisse conquérir l'optimisme comme j'ai conquis la bienveillance parce que mes émotions sont trop instables, encore, et que je me trouve parfois dans des tourbillons violents où je me répète que je n'y arriverai jamais, que personne ne voudra jamais de moi que ce soit pour mes romans, en amour, que je ne serai jamais le premier choix, que je suis moche, insuffisante et inadéquate et que tous les autres sont mieux que moi. Le point positif du jour (héhé) c'est que ce sentiment s'insuffisance peut être expliqué par mon profil de personnalité : le médiateur, qui a de grands espoirs pour lui-même et croit très fort en son potentiel mais est du coup très frustré quand sa vie ne correspond pas à ce qu'il se pense capable de faire. Savoir ça, ça m'aide un peu. (Si ce test de seize personnalités vous intéresse vous pouvez le faire ici : il est en français avec les premiers résultats en français aussi, mais les détails sont en anglais (Google traduction a été assez performant sur les passages où je l'ai utilisé)).

Mais même si je n'arrive jamais à être entièrement optimiste (on notera donc qu'il y a encore du boulot puisqu'un optimiste n'aurait pas pu commencer cette phrase de cette manière :'P) je vais essayer de continuer à cultiver l'optimisme pour affronter mon pessimisme naturel, mon cerveau qui déraille sur les pires catastrophes, et parce que pour pouvoir inspirer les autres dans le sens de les soutenir dans leurs projets, etc. et qu'ils nous croient quand on les encourage, c'est mieux en étant optimiste ! Je pense aussi que l'on est plus heureux quand on est optimiste. Sans compter la loi de l'attraction. Et puis en ce moment, quand les personnes de mon entourage me répondent je remarque quand c'est négatif et je remarque ce qui aurait pu être dit de positif et comme j'aurais aimé qu'on me dise cette chose positive. Mais comme personne n'a l'air de vouloir me les dire et que je dois aller les chercher auprès des gens sympa d'internet (merci à ceux qui passeront par-là héhé :P) je me dis que me les dire à moi-même plutôt que de les attendre des autres ne serait pas plus mal.

Ah oui, et aussi je pense que le titre olympique de nos volleyeurs a pas mal aidé à mon optimisme actuel ! Ces mecs sont GÉANTS ! :D (C'était ma parenthèse de fan attitude ; il fallait bien que je le dise quelque part, c'est tombé sur vous.)

Et vous ? Plutôt optimisme ou pessimisme ?